Réflexion sur la résilience profonde de la nature, qui trouve toujours sa voie, qui survit et se développe en s’adaptant sans cesse alors même qu’elle subit de plein fouet les contraintes des hommes et les ravages de ses constructions, de ses pollutions. Un contraste fort se créée entre les racines, les feuilles, les arbres et les formes organiques du monde végétal et les lignes droites, les formes rigides et stériles de la société humaine. La nature évolue et survit. Cette toile évoque pour moi l’arbre qui résiste aux pluies acides et polluantes, qui l’enferment dans un cadre difficile. Toujours là, l’arbre est mutant, ses couleurs en deviennent surnaturelles.
Flandres parle de mon territoire, de la Belgique, de ces lieux emblématiques où l’homme a planté des rangées d’arbres de manière artificielle, pour protéger ses cultures au champs des vents violents, avec des défenses “naturelles”.
Les arbres sont plantés avec régularité, avec contrainte. La nostalgie du temps pluvieux, des couleurs vertes et froides ajoute une ambiance du nord.
Visuellement, les arbres ne sont pas placés là naturellement et la pluie du pays, constante et régulière aussi accentue cet effet de rangs parrallèles.